Le vocabulaire du tapissier

  • Accoudoir. Un accoudoir est la partie d’un meuble ou d’un balcon sur laquelle on peut appuyer le coude ou le bras, mais à l’origine il désignait le sommet capitonné du dossier d’un siège conçu pour s’y reposer les coudes.
  • Accotoir. Les accotoirs sont les bras horizontaux disposés de part et d’autre du siège et encadrant ce dernier. On peut en effet y reposer les coudes et les avant-bras lorsqu’on est assis sur le siège en question, qui prend généralement, dans ce cas, le nom de fauteuil.
  • Aggloméré. Généralement en mousse, plaques ou blocs de matières obtenus par moulage ou par compression et collage. Est utilisé pour des devanture de fauteuils par exemple.
  • Agrafes. Petite pièces de métal en forme de U, utilisé dans une agrafeuse. Terme utilisé aussi pour la pièce en métal cousu au rideaux pour l’accrocher à la tringle.
  • Agrafeuse. Généralement pneumatique, sert à fixer un tissu sur son support.
  • Aiguille, finette. Petite pièce de métal en forme de I, utilisé dans une aiguilleuse.
  • Aiguilleuse. Pneumatique, sert surtout en tenture murale pour la fixation de baguette ou carton d’anglaisage
  • Alaise, alèse, alèze. Sert à la protection de la literie.
  • Alcantara. Marque déposée d’une invention japonaise. Il s’agit d’un non-tissé obtenu par aiguilletage très fin qui imite le daim ou l’antilope. L’alcantara contient en moyenne 60% de fibres polyester et 40% de polyuréthane.
  • Alcôve. Partie de l’architecture formant un renfoncement dans le mur d’un pièce et permet souvent d’y placer un lit. L’intérieur peut-être habillé d’une tenture murale.
  • Ame. Terme utilisé pour une petite garniture qui donne un bombé à la forme du fauteuil.
  • Ampleur. Supplément de tissu pour permettre d’obtenir une apparence de volume. souvent utilisé en rideaux.
  • Anglais. Modèle de fauteuil entièrement couvert de tissu.
  • Anglaiser. Opération permettant une finition invisible. Technique utilisé sur les fauteuils à bois recouvert et en tenture murale.
  • Anneaux. Cercles en bois ou en métal utilisé sur des rideaux pour le déplacement sur la tringle.
  • Annelet. Petits anneaux servant à maintenir les retours des rideaux.
  • Aplomb. Verticale donnée par le fil à plomb ou le laser sur la couture d’une tenture murale.
  • Appointer. Poser des semences ou agrafes d’attente pour mettre en place un tissu sur un fauteuil ou une tenture murale.
  • Assise. Correspond au fond d’un fauteuil.
  • Baldaquin. Châssis en bois supporté par des colonnes sur lequel sont fixés des rideaux destinés à clore la couche.
  • Baguette. Terme professionnel désignant une longue pièce de bois mince, d’une section de coupe rectangulaire de 3-5mm d’épaisseur et 15-50mm de largeur. Utilisé pour la pose de tenture murale.
  • Bandeau. Élément de décor de fenêtre droit ou découpé, de hauteur régulière sur sa longueur.
  • Bâti. Structure du siège que l’on garnit. Synonyme de carcasse, fût, bois de siège.
  • Bâtir. Préparation d’un travail de couture que l’on maintient en place par un fil de bâti à point droit ou arrière.
  • Bergère. Fauteuil spacieux est confortable du XVIII° siècle. Le fond comprend généralement un coussin.
  • Bisonne. Toile de lin naturel ne subissant aucun traitement de teinture. Elle sert de contre-fond.
  • Boîte à rideaux. Menuiserie garnissant le haut et parfois les côtés d’une fenêtre. Permet de dissimuler des tringles ou des décors.
  • Bolduc. Petite bande de toile rapporté sur l’envers d’un tissu pour permettre une fixation invisible sur un fauteuil et même parfois sur une tenture murale.
  • Bombé. Léger arrondie sur le dessus d’une garniture que l’on accentue plus ou moins selon les styles.
  • Bossette. Grosse semence à longue pointe carrée à tête légèrement arrondie.
  • Boudeuse. Siège à dos central dont les occupants sont dos à dos.
  • Boutonnée. Garniture en crin ou mousse d’un fauteuil ou tête de lit sur laquelle sont posés des boutons pour la décorer.
  • Bourrelet. Bord de la garniture épousant la forme de la ceinture, formé par le piquage du dernier point de la garniture ou par un profilé aggloméré.
  • Bridge. Fauteuil de jeu de la première moitié du XX° siècle souvent fr confection industrielle.
  • Brocard. Étoffe en soie à gros motifs colorés rehaussée de fils d’or ou d’argent.
  • Câblé. Passementerie décorative obtenue par torsade de plusieurs brins.
  • Calibre. Morceau de papier ou de carton découpé selon une forme précise permettant de reproduire la forme d’une garniture. Il permet de reproduire la forme pour un tissu un un bloc de mousse.
  • Cantonnière. Ensemble des pentes et du bandeau en un Sul morceau composant un décor fixe. Les pentes peuvent être retenues par des embrasses.
  • Capiton. Garniture agrémentée de creux et reliefs maintenant par une répartition de boutons.
  • Carder. Action de démêler le crin.
  • Carrelet. Aiguille du tapissier servant au piquage.
  • Carton à anglaiser. Bande de carton similaire aux baguette bois utilisé pour la tenture murale.
  • Ceinture. Ensemble de traverses reliant les pieds et les montants du dossier sur lesquelles reposent la garniture.
  • Chanfrein. Emplacement fait à la râpe sur le dessus de la ceinture ou vient reposer la tête de la semence au moment du rabattage de la garniture.
  • Châssis. Cadre en bois mobile placé en feuillure sur la ceinture.
  • Ciel de lit. Châssis disposé au-dessus d’un lit, d’un trône, etc.; d’où descendent les décors.
  • Cimaise. Moulure à hauteur d’appui.
  • Cloison. Séparation ménagée à l’intérieur d’un coussin pour éviter le déplacement du duvet.
  • Clou décoratif. Clous dont les têtes ont des formes variées, servent de finition de sièges.
  • Cloutage. Action d’enfoncer les clous décoratifs.
  • Confident. Siège en forme de S à deux places, pour la conversation, dont l’origine remonte au XVIII° siècle.
  • Embrasse. Élément de passementerie relevant les rideaux pour les draper.
  • Emplissage. Endroit ou convergent les plis d’une draperie. Il peut être un point ou un large segment.
  • Empocher. Recouvrir des éléments fixes ou mobiles de sièges ou de lit par des pièces de couverture souvent passepoilées
  • Entoilage. Tissu placé sur l’arrière de dossier extérieur des sièges.
  • Épaisseur. Hauteur de la garniture au-dessus de la ceinture. Désigne une garniture piquée et la différencie de la garniture à pelote.
  • Étoffe. Matériau obtenu par tissage de fibres, en général noble et destiné à la couverture des sièges, draperies, etc.
  • Faux coussin. Garniture particulière, constituée de deux éléments permettant le passage des doigts entre ceux-ci.
  • Faux ourlet. Bande de tissu rapportée au bas d’un rideau, d’étoffe de même nature.
  • Feston. Eléments drapés de différentes formes composant un décor réalisé dans une étoffe souple.
  • Feuillure. Élégi le long d’une moulure permettant la fixation de l’étoffe sur un fond ou un dossier.
  • Finette. Toile de coton gratté placée entre une garniture et l’étoffe ou entre feux étoffes.
  • Frange. Passementerie décorative servant à la finition de bas de sièges, bords de rideaux, etc
  • Gabarit. (Voir Calibre).
  • Galon. Passementerie sous forme de ruban épais utilisée pour dissimuler les semences, ou en application sur les sièges et rideaux pour les agrémenter.
  • Contrefond. Tissu uni assorti au fond d’une étoffe à motifs, posé dans les parties de siège les moins visible.
  • Cordon de tirage. Cordon servant à entraîner les chariot conducteurs dans une tringle à rideau.
  • Corniche. Moulure placée près du plafond au-dessus de laquelle se trouve la retombée de plafond ou collée dans l’angle formé par le mur et le plafond.
  • Coutil calle. Toile au tissage très serré unie ou à rayures fines ne laissant par passer les plumes ni le duvet pour la confection de coussins.
  • Coutil métis. Coutil en coton et lin mélangé pour augmenter la résistance.
  • Couverture. Tissu posée sur l’ensemble des garnitures formant le siège et lui donnant sont aspect définitif.
  • Cranter. Une fois légèrement coupé, libère le tissu d’un angle.
  • Crin. Matière première utilisée pour la création d’une garniture de fauteuil traditionnel. D’origine animale (chevaux) ou végétale (palmier, noix de coco)
  • Cuvette. Garniture en creux. Utilisée pour sur un fauteuil pour accueillir un coussin.
  • Damas. Étoffe de soie. Le dessin est tissé avec une armure satin sur un fond en armure toile, l’envers est inverse.
  • Décor de fenêtre. Ensemble des éléments se composant : rideaux, voilage, sous-rideaux, bandeau, lambrequin, draperies, embrasses…
  • Dégarnir, dépose. Retirer l’intégralité de la garniture d’un fauteuil un d’une tenture murale.
  • Dent de scie. Corde servant à maintenir les ressorts à mi-hauteur pour leur en conserver l’aplomb et leur éviter de se coucher.
  • Devanture. Partie avant de la garniture.
  • Dos. Traverse basse des dossiers, la traverse haute étant le fronton.
  • Dossiers de lit. Partie extrêmes du lit
  • Dossier de siège. Partie de la chaise ou du fauteuil recevant le dos
  • Drisse. (Voir cordon de tirage).
  • Duchesse. Siège de repos du XVIIIe siècle, à deux dossiers inégaux nommés couramment chaise longue. Elle peut être réalisée en deux ou trois parties et dans ce cas s’appelle duchesse brisée.
  • Duite. Fil de tram pour la moquettes, qui maintient les poils. La double duite renforce le dossier des tapis d’escaliers.
  • Échancrer. Couper pour dégager un pied, un angle ou un obstacle.
  • Édredon. Couvre-pied gonflant ou pouvant être piqué, rempli de duvet provenant, de préférence, d’oiseaux sauvage.
  • Effilé. Sorte de frange dont les brins sont très fins et les extrémités coupées.
  • Élastique. Nom du ressort à sa création.
  • Emballage. Pose d’une toile d’embourrure sur la mise en crin.
  • Embourrure. Toile en fil de jute, tissage peu serré, pour former la garniture et la piquer.
  • Ganse. Cordonnet en coton très souple utilisé pour la confection des passepoils.
  • Garniture. Ensemble des éléments de confort, constitué de matériaux de rembourrage et de couverture.
  • Gaufrage. Motif en relief sur une étoffe unie obtenue par des fers chauds ou des cylindres.
  • Gland. Élément décoratif de passementerie utilisé séparément ou en décor avec une cartisane ou pour terminer les embrasses.
  • Godet. Forme de draperie sans couture apparente, appelé aussi pli.
  • Gondole. Forme des dossiers cintrés.
  • Gourgouran. Étoffe de soie à rayures d’égales largeurs. L’une est en satin, l’autre mat à tissage toile ou côtelé.
  • Grasse. Garniture ou bourrelet très arrondi.
  • Guindage. Ensemble des ressorts maintenus à une hauteur déterminée par de la corde à guinder qui prend le pavillon de chaque ressort souvent en quatre points ce que l’on appelle le guindage en quatre.
  • Houzeaux. Grosses épingles à tête ou à œil de 5 à 7cm de longueur.
  • Housse. Couverture mobile.
  • Imberline. Étoffe de soie à large rayures de coloris différents.
  • Imposte. Châssis généralement fixe surmontant la partie ouvrante d’une porte ou d’une fenêtre.
  • Indiscret. Siège à trois places. Les occupants se tournent le dos.
  • Infroissable. Étoffe ne laissant pas subsister la trace des plis après son utilisation.
  • Jaconas. Toile très fine de coton, de couleur gris-bleu, marron ou violet posée sous le siège couvrant le sanglage.
  • Jersey. De coton ou de fibres synthétiques, ce tissu à mailles très extensibles sert à recouvrir la mousse, pour faciliter le glissement de l’étoffe.
  • Jeté de lit. Étoffe assemblée avec ou sans volants, posée sur un lit, sans être bordée.
  • Joue. Partie verticale sur les sièges de style comprise entre l’accoudoir, le fond, les consoles d’accoudoir et le montant du dossier.
  • Kapok. Fibres végétales courtes, soyeuses et douces d’origine asiatique ou africaine. ll sert au remplissage des coussins.
  • Laçage. Mise en place du crin dans le lacet par enroulement en le répartissant régulièrement sur la surface du siège.
  • Lacet. Boucles de ficelles sur la toile forte au dessus du guindage pour venir accueillir la mise en crin.
  • Laise, laize, lé. Largeur du tissu comprise entre deux lisières.
  • Lambrequin. Bandeaux découpés dont les côtés descendent plus bas que le centre.
  • Lame de couteau. Arête d’une garniture réalisée au point de chaînette sur le bourrelet.
  • Lampas. Étoffe de soie tissée à dessins multicolores sur un fond uni de satin.
  • Lentille. Clou décoratif très légèrement bombé de dimensions variées.
  • Lézarde. Passementerie, galon à crête festonnée.
  • Lisières. Bords parallèle sur une rouleau de tissu.
  • Liseré. Synonyme de passepoil.
  • Literie. Ensemble composant Le couchage (sommier, matelas, oreillers. traversin, couvre-pied, édredon, dessus-de-lit, etc.).
  • Manchette. Petite garniture placée sur le bras d’un fauteuil ou d’un canapé, piquée, à pelote ou en mousse selon les styles.
  • Maroquin. Cuir de chèvre ou de bouc, tome côté fleur après tannage.
  • Métis. Toile dont la chaîne est en coton et la trame en lin.
  • Métrage. Longueur précise de tissu pour la réalisation d’un ouvrage (sièges, tenture murale, etc…
  • Mise en blanc. Couverture intermédiaire à l’aide d’une toile blanche avant la pose du tissu.
  • Mohair. Velours en poil de chèvre, très doux au toucher (velours d’Utrecht).
  • Moiré. Étoffe qui reçoit un apprêt que l’on écrase à la calandre pour lui donner des reflets ondés.
  • Molleton. Toile de coton et/ou synthétique pelucheux et doux utilisée pour la tenture murale.
  • Motif. Dessin ornant une étoffe qui se répète. La hauteur complète du motif donne le raccord
  • Mousse. Matière souple pour la confection d’un siège moderne.
  • Nervure. Synonyme de passepoil.
  • Oreilles. Parties ajoutées en haut du dossier d’un siège perpendiculairement à celui-ci afin d’y reposer la tête.
  • Ouate. En coton ou synthétique, placé sur la mise en blanc avant la pose du tissu d’un siège.
  • Ourlet. Double repli d’étoffe pour éviter son effilochage.
  • Panneau. La tenture murale par panneau est exécutée en fixant l’étoffe à l’intérieur d’une surface délimitée.
  • Parementage. Couverture partielle destinée à habiller les chants d’une garniture (siège, sommier…).
  • Parer. Amincir un cuir sur les bords pour éviter la sur-épaisseurs.
  • Passementeries. Articles de décoration et de finition.
  • Passepoil. Bande étroite d’étoffe dans laquelle est emprisonnée une ganse.
  • Patine. Procédé de finition ayant pour objet de rappeler une fabrication ancienne.
  • Peau. Cuir d’origine animal.
  • Perle. Clous décoratifs dont la tête est en laiton ou en fer et représente une demi-sphère.
  • Piquage. Ensemble des points maintenant la garniture.
  • Piqûre. Légère Couche de crin animal disposée sur le dessus de la garniture piquée pour combler les trous provoqués par le piquage de celle-ci.
  • Plateau. Partie principale d’un ensemble passe-poilé. Plaie-bande.
  • Plate-bande. Morceau d’étoffe étroit rapporté à la partie principale de la couverture.
  • Pointe à damas. Pointe utilisé pour maintenir un tissu dans un angle ou pour certains piquages.
  • Point de fond. Ficelle piquée dans la garniture pour maintenir la toile d’embourrure sur le crin.
  • Profil. Élément en flocons de mousse compressés simulant les bourrelets.
  • Profondeur. Partie comprise entre la devanture et le dossier du siège sur laquelle on s’assied.
  • Pupitre. Forme d’un coussin ou d’un traversin dont la section représente un triangle rectangle.
  • Rabattage. Opération qui consiste à donner la hauteur et la forme définitive à une garniture à l’aide des mains.
  • Raccord. Hauteur complète d’un motif.
  • Rappel. Corde qui maintient les ressorts en place, nouée sur chaque obstacle rencontré.
  • Saignée. Marque provoquée sur les étoffes fragiles tel le satin lorsque l’on y enfonce une semence ou une agrafe qui tire les fils de trame.
  • Sangle. Bande de toile inextensible ou élastique de dimension inférieure à 9 cm que l’on entrecroise et que l’on tend pour former un plancher de siège.
  • Satin. Étoffe tissée de fils d’origines différentes (soie, coton, etc.) dont seuls les fils de Chaîne sont apparents sur la face visible.
  • Satinette. Étoffe de tissage identique au satin mais plus Légère utilisée pour doubler les rideaux.
  • Sifflet. Garniture d’un dossier dont l’épaisseur diminue du haut vers le bas pour venir mourir sur le bois.
  • Sonnette. Fil généralement rouge placé sur la lisière d’une étoffe pour signaler un défaut.
  • Suspension. Souplesse donnée par le guindage, par les sangles élastiques OU la mousse pour les siégea modernes.
  • Tableau. Garniture dont la tranche est à 45°.
  • Taffetas. Étoffe de soie à côtes très fines, sans envers ni endroit.
  • Tapisserie. Étoffe très lourde exécutée selon un dessin par le passage de fils de couleurs.
  • Taquet. Petite pièce de bois, collée
  • Tension. Action de tendre une toile ou une étoffe selon le droit fil.
  • Tenture. Étoffe couvrant un mur.
  • Tombant. Sens ou l’étoffe d’une draperie ou d’un rideau se place sous son poids. Le meilleur aspect est obtenu lorsque le fil de chaîne est vertical.
  • Velours. Étoffe de soie, laine, mohair, coton, synthétiques, à poils sont prisonniers par une duite simple ou double.
  • Vélum. Faux-plafond de tissu suspendu sur des fils de fer et formant des vagues.
  • Volant. Bande d’étoffe froncée, plissée ou drapée pour dissimuler les piétements.
  • Voile. Étoffe fine et légère, transparente.
  • Voussure. Partie arrondie au raccordement du mur et du plafond ou arrondi d’une baie.